France/Grèce
Marie-Thérèse TSALAPATANIS
Marie-Thérèse Tsalapatanis a fréquenté vers l’âge de 10 ans les cours des Arts Décoratifs du Louvre, puis plus tard l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris et les Ateliers Beaux-Arts de la Ville de Paris, essentiellement pour l’étude d’après modèles vivants. Elle a également enseigné la sculpture dans différents ateliers. Elle participe à de nombreuses expositions, son œuvre présente en collections publiques et privées a été compensée par une cinquantaine de prix et distinctions ...
Marie-Thérèse Tsalapatanis a enseigné la sculpture à Ablon sur Seine, Marolles en Brie, Lésigny, Rambouillet. Elle est affiliée à la Maison des Artistes, membre de l'ADAGP Syndicat National des Sculpteurs et Plasticiens Sociétaire de la Fondation Taylor, Figuration Critique, Salon Violet ....
Courriel : sculpteur@tsalapatanis.com
Site internet : www.tsalapatanis.com
Tél : 00 33 (0)6 89 95 72 27
« Entrer dans l'univers de Marie-Thérèse Tsalapatanis, c'est faire un retour aux sources de la sculpture : des formes muettes, sinueuses, enroulées sur elles– mêmes vous regardent de leur regard noyé, et leurs têtes dressées semblent émerger de quelque rêve intérieur à une réalité encore imprécise et angoissante. La plupart sont des nus " car le nu nous dit l'artiste, est éternel ". Il transcende la forme. Le silence s'impose. On assiste peut-être à une sorte de genèse, de naissance avant que les corps ne se déroulent pour prendre possession de l'espace ».
Extrait d’un texte de Lauriane d'Este.
Historienne d'art. Professeur à l'Université de Paris X Nanterre.
« Marie-Thérèse Tsalapatanis : Une Sculpture de contrastes.
De cette gestuelle mêlant labeur et infinie pureté, naît une Œuvre puissante, sincère et pleinement vivante qui fait de Marie-Thérèse une Artiste, un être à part mais aussi pleinement conscient de l’Autre. Cette pleine conscience, que l’on pourrait aisément qualifiée d’éthique dans l’œuvre de Tsalapatanis - et qui fait de la Sculpture un objet d’âme - joue d’un contraste entre éros et thanatos. Ici point d’Eve à la Pomme, ou de féminité famélique sacrifiée sur l’autel de la Misogynie. Tout au contraire, la Sculpture de Tsalapatanis joue d’une opulence presque exotique - plus assurément atemporel - qui fait de l’acte de sculpter, une nécessité revendiquée et presque militante, hommage aux gens de peu, aux clowneries d’un Monde en représentation, dont on tente de sublimer les excès. De cela nait une Magie savante, presque circéenne. Pourtant, les sculptures de Marie-Thérèse Tsalapatanis, ne sont pas ancrées dans la monstration ou le décorum, mais reprennent l’essentiel ».
D’après un texte d’Amaury Pontvianne