Juan RAMIREZ
Originaire des îles Canaries, Juan découvre dès son plus jeune âge la magie du dessin, un langage vibrant de couleurs inspiré par le monde qui l’entoure. À 14 ans, il aide son père dans le magasin familial, mais les aléas de la vie le poussent à s’exiler en Belgique, où il travaille pendant trois ans comme mineur.
Grâce à son acharnement et à sa ténacité, il croise le chemin du légendaire Salvador DALI à Bruxelles, devant une galerie de peinture. Fasciné par la personnalité de Juan, le maître lui remet son numéro de téléphone.
Juan quitte alors les mines belges pour Montmartre. Après avoir revu DALI, celui-ci lui fait découvrir Paris. Lors d’une invitation, Juan réalise une œuvre atypique : cape sur les épaules, chapeau noir vissé sur la tête, il projette des œufs remplis de peinture sur une toile. Cette explosion de matière marque l’ébauche de la création. Il y ajoute les touches finales avec un pinceau fixé à l’extrémité d’un fleuret, cadeau d’un ami. Il fait naître une œuvre chargée d’émotion, surgie du néant.
Impressionné par cette ingéniosité créative et les qualités humaines de Juan, DALI le nomme chevalier avec son épée, le reconnaît comme son fils spirituel et le prend comme filleul. Leur complicité ne faiblira jamais. Juan Ramirez se verra surnommé « d’Artagnan de la peinture » ou encore « Don Quichotte de la peinture ».
Sur recommandation de DALI, Juan part pour New York où il est reçu par Andy WARHOL, qui l’hébergera.
Les galeries du monde entier ouvrent leurs portes à son art, et Juan RAMIREZ réalise les portraits de nombreux chefs d’État et personnalités.
Message de ses
enfants
" Juan Ramírez Rodríguez nous a quitté hier matin, le 19 août 2025 à 8h25.
Le Don Quijote de la peinture nous a quitté pour son plus grand voyage.
Pour ceux qui ont la foi ou qui tout simplement aimaient Juan, priez pour lui.
Les 3 jours suivant la mort d’un défunt sont les plus importants pour son salut et l’élévation de son âme.
Que ceux que nous aimons restent pour toujours dans nos cœurs où qu’ils se trouvent. Et que nous soyons unis spirituellement pour toujours avec eux. "
Hommage du Cercle des Artistes Européens et de tous ses
amis
Aujourd’hui, tous ses amis sont réunis dans la peine, mais aussi dans la gratitude.
La peine de voir partir un homme rare, Juan Ramírez, artiste inimitable, ami fidèle, esprit libre.
Et la gratitude de l’avoir connu, d’avoir été témoins de sa lumière, de son feu intérieur, de son incroyable générosité.
Juan n’était pas simplement peintre. Il était un poète du geste, un magicien de la couleur, un chevalier de la création, sacré par Dali lui-même.
Lors de ses performances, son épée, symbole de sa fougue et de son style unique, traçait dans l’air des toiles imprégnées d’âme, d’audace, et d’une sensibilité hors du commun.
Né dans les Îles Canaries, il a traversé l’existence avec une force impressionnante. De la mine à la lumière des projecteurs, des tunnels sombres de Belgique aux grandes galeries du monde et y
restera à titre posthume, Juan a prouvé que l’art est un acte de foi. Une foi dans la beauté, dans l’émotion, dans la puissance du rêve.
Filleul et fils spirituel de Salvador Dalí, il partageait avec lui ce goût du théâtre, de l’excès, du génie en marche. Mais Juan n’a jamais imité. Il a toujours affirmé sa propre voie. Celle d’un
homme libre, entier, passionné, amoureux de la vie.
Le Cercle des Artistes Européens a l’immense honneur de le compter parmi ses membres d’honneur, il y restera a titre posthume, et parmi ses amis... Il y a réalisé de nombreuses expositions, et
surtout, il y a offert ce que peu d’artistes savent donner : des moments inoubliables de performance, de sincérité, de partage.
Juan ne peignait pas pour séduire. Il peignait pour éveiller, pour toucher, pour bouleverser.
Aujourd’hui, l’épée est posée. Mais son œuvre, elle, ne meurt pas. Elle continue de vibrer, de parler, de vivre. Juan nous laisse en héritage un monde coloré, surréaliste, vibrant d’émotions et de
lumière. Et à nous, ses amis, il laisse le souvenir d’un homme vrai, généreux, profondément humain.
Merci pour tout.
Cher Juan,
Tu es parti vers ton dernier voyage pour rejoindre tes parents que tu aimais tant, et ton grand ami Dali.
Que ton âme s’envole vers les étoiles, pour les rejoindre, là où la lumière ne s’éteint jamais.
Tu resteras à jamais notre Mousquetaire de la peinture, notre frère d’âme, notre ami.
Que ton âme s’envole vers les étoiles, pour les rejoindre, là où la lumière ne s’éteint
jamais.
Tu resteras à jamais notre Mousquetaire de la peinture, notre frère d’âme, notre ami. Merci, pour tout.